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 La Très Sainte Histoire d'Arbros, Dieu des forêts et de la lune

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Harsil

Harsil


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MessageSujet: La Très Sainte Histoire d'Arbros, Dieu des forêts et de la lune   La Très Sainte Histoire d'Arbros, Dieu des forêts et de la lune Icon_minitimeMer 14 Avr - 12:28

Lal Ercili d’El Arbro’ros
Dieu des Forêts et de la Lune
Par Natugrove Alcarin, XIVe Grand Maître du Culte

La Très Sainte Histoire d'Arbros, Dieu des forêts et de la lune Index_ent2

Le germe de l’Arbre

Aux premiers temps de ce monde, avant même l’arrivée de l’essence que l’on nomme magie, était l’Être Suprême. Entité indéfinissable et insaisissable, sans apparence, dénuée de tout, car elle était tout. Des pensées de cette entité naquirent deux forces opposées, qui de leurs délires immatériels créèrent nombres de mauvaises choses. Alors, l’Être Suprême, dans son infinie torpeur, imagina choses qui, parce qu’elles devaient être, furent. Naquirent ainsi les Dieux, puissances Suprêmes de l’Univers et de ce monde. Le premier, immatériel, intangible, fut Meselsius, et avec lui naquirent le Temps, la Magie et les Arcanes. Deuxième fut Abros, le plus Grand de Tous, et avec lui naquirent la vie, le végétal noble, et la mélancolie pure. Avec lui naquirent les Arbres, et dans les murs insondables de sa forêt céleste il perça une lucarne, créant ainsi, aux yeux des mortels, la lune, Œil d’Arbros, sublime fenêtre par laquelle les essences saintes et argentées de la Forêt des forêts venaient baigner la Terre. Les autres Dieux, nés entre temps d’autres délires, moins beaux, plus instables,se joignirent à son idée Suprême pour façonner le monde, et le monde fut.

La triade des Forêts

Le monde était, mais hormis les Grands Arbres et la sublime verdure, aucune vie ne s’y manifestait. À cette époque, pourtant, la magie, pure, l’imprégnait déjà, souvenir de l’action des dieux, poussière de leur merveilleux pouvoir.

Arbros, dans sa grande sagesse, parcourait les forêts, tel un savant berger. Mais elles étaient immenses, s’étendant de sur le monde en son entier, couvrant maintes régions. Trop grandes pour être contrôlées. Mais cela était acceptable. Jusqu’à ce qu’il fallut les protéger.

Car les autres dieux, insensibles au doux murmure des végétaux, et voulant imposer encore plus profondément leur marque sur le monde, remplir son vide illusoire, rassemblèrent leur puissance et peuplèrent la mer, la terre et l’air d’animaux, êtres de chair et de sang inspirés des rêves des dieux et des délires morphologiques des esprits mineurs. Le moindre de ceux-là ne fut pas Armélia, qui plus tard s’appropria toutes créations, alors qu’elle n’était que celle qui avait soufflé les idées, sans jamais pouvoir les exécuter complètement.

L’arrivée des bêtes et des animaux chamboula considérablement l’Ordre du monde, et les forêts, milieu propice à la vie, en furent les victimes. Cibles des assauts des enfants de la Deuxième Vie (la première étant la vie végétale), elles si mirent à faiblir, subissant la dure loi des êtres doués de mouvement.

Arbros, ne voulant point défaire ce qui avait été fait, et n’en ayant point le pouvoir, médita longuement. Il ne pouvait point, désormais, assurer seul la splendeur des forêts et de la splendide verdure, aussi décida-t-il, dans son infinie sagesse, de donner naissance à un nouvel être, un végétal doué, chose alors inexistante, même chez les bêtes, de conscience, de parole et d’intelligence.

Au plus profond des forêts du monde, sous les impénétrables frondaisons du Plus Grand et du Premier des Bosquets, qui de sa présence fut encore grandi, il s’installa, et rassembla et ses pensées et son pouvoir. Alors, il agit, et incarna la pensée dans le monde, chose qu’il devait par la suite maintes fois célébrer, mais aussi maintes fois pleurer. De cette première action, naquirent les Sylvaniens, arbres doués de mouvement et de parole, et d’une morphologie que, bien plus tard, l’on dit humaine, mais qui pour lors s’appela pensante. Ils furent les Gardiens des Arbres et de la Forêt, infatigables marcheurs guidant les arbres dans leur immobilité, les protégeant des nouveaux dangers.

Arbros ne s’arrêta point là, et voulut parachever son œuvre, pour rendre les forêts encore plus belles, et pour créer, opposée à la mobilité terrible des bête, celle posée du végétal. De cette volonté naquirent les Arshees, fils d’Arbros, grands en son cœur, car si les Sylvaniens étaient une projection de son image, les Arshees, eux, étaient son évolution, enfants imparfaits mais merveilleux de différence. Ils furent les Maîtres de la forêt, la peuplant de leurs murmures et de leur pensée, y vivant, y croissant, y régnant, la façonnant dans le plus pur respect, et souvent la rendent plus magnifique encore.

Enfin, comme toute dernière action, Arbros utilisa ce qui lui restait de rêve et, rassemblant ensemble joie, lumière et mélancolie, il créa les dryades. Ils furent les Amants de la forêt, la comprenant, l’aimant, la chérissant, la peuplant de leurs rires, liés par l’esprit plus que par le corps, exubérants là où les Arshees étaient sombres, indulgents là où ils étaient sévères, incarnation de la légèreté de la forêt, et de l’insouciance du début de monde.

Ainsi naquit la triade, formée des trois première races pensantes, et ainsi s’étendit, de sur le monde des Premiers Jours, l’Empire des Forêts et du végétal. De cette triade, les Sylvaniens ont rarement été vus, et ne sont que légendes pour maints peuples, les dryades ont aujourd’hui disparu dans les méandres du Destin, et les Arshees toujours règnent dans les profonds bosquets.
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